20 Feb 2025
Dans le grand théâtre du football, où les rumeurs s'entrelacent comme des serpents, Vitor Roque, jeune prodige de 19 ans, se retrouve dans une danse délicate. Prêté à Real Betis par le FC Barcelona, le Brésilien a du mal à briller sous les projecteurs de la Liga depuis son arrivée en janvier 2024, à l’image d’une étoile filante qui peine à se faire remarquer.
Du côté du palmier, une ombre se profile : Palmeiras. Le club brésilien a jeté son dévolu sur Roque, et Leila Pereira, la présidente, a entrouvert la porte de l'espoir pour les supporters. Cependant, cette opération se présente comme un véritable casse-tête, impliquant plusieurs acteurs. “Si c'était à moi, oui, je le signerais", explique Pereira, avec une bonne dose de nostalgie, tout en reconnaissant que le destin de Roque est entre les mains de nombreux conjurés.
Les chiffres s’alignent comme des joueurs sur le terrain : Le FC Barcelona, en quête d’un accord crucial, réclame un minimum de 27 millions d’euros. Un juste retour sur investissement pour un joueur pour lequel ils ont déboursé près de 30 millions. Palmeiras, quant à lui, a bravement proposé 24 millions d'euros. La tension palpable entre ces sommes est comme un match de tennis, chaque partie renvoyant la balle sans lâcher prise.
Mais attention, la pièce doit encore être tournée. Real Betis, détenteur d'une option d'achat de 80 % des droits du joueur, se tient en embuscade. La fin de cette saga pourrait arriver soit avant la fin de février, soit lors du mercato de juin, selon les zigzags des négociations et la volonté de Roque, qui semble jouer dans un match à enjeux élevés.
Dans ce jeu de badminton complexe, Roque a longtemps hésité à revenir au Brésil, comme un oiseau attiré par une cage dorée. Toutefois, l'appel de Palmeiras se fait entendre avec la promesse d'un contrat juteux et d'un rôle clé au sein de l’équipe. Cette nouvelle pourrait bien être la raison pour laquelle il pourrait reconsidérer son retour, d’autant plus que Palmeiras s’engage à faire de lui leur joueur phare et à le rémunérer à la hauteur de ses ambitions.
Pour Real Betis, la situation se transforme en opportunité financière. En facilitant le transfert, ils éviteraient de continuer à débourser des salaires et des compensations à Barcelone. Souvent en équilibre sur une corde raide, Betis a un intérêt financier à ce que Roque ne reste pas dans l’équipe, puisque 1,5 million d'euros sont dus à Barcelone si Roque ne joue pas un nombre déterminé de matchs.
Le suspense reste entier et la balle est désormais dans le camp de Manuel Pellegrini, l'entraîneur de Betis. Avec ses options limitées — deux attaquants, Cedric Bakambu et Cucho Hernandez, peuvent-ils vraiment réparer les bris de l'équipe ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour déterminer si Vitor Roque fera ses valises en direction de Palmeiras ou s'il choisira de poursuivre son aventure en Europe.
Écrit par
Je suis Alejandro Martín, journaliste passionné et amoureux du FC Barcelone depuis toujours. J’ai grandi avec la magie du Camp Nou et les exploits des Blaugranas, ce qui m’a inspiré à suivre de près le mercato et les coulisses de ce club légendaire. Sur ce blog, je vous partage les dernières rumeurs, transferts confirmés et analyses détaillées des choix stratégiques du Barça. Ensemble, plongeons dans l'univers captivant de ce club iconique et restons connectés à l’actualité en temps réel. Visca Barça !
